Ce mois-ci, pour la première fois depuis des années, un membre de notre société a eu la possibilité de se rendre à la JFTL, la Journée Française du Test Logiciel. Une belle découverte pleine de surprises, de fun et de qualité !
Quelques éléments à partager si vous voulez vous convaincre (ou convaincre vos collègues !) d’y aller l’année prochaine !
1. Des conférences de qualité
C’est peut-être, et sans surprise, l’aspect le plus connu et le plus recherché de la JFTL : la ribambelle de conférences centrée sur le métier du test.
La programmation, qui fait l’objet d’une sélection exigeante, est à la hauteur de ce qu’on peut espérer de l’événement QA français le plus réputé. Nous ne rentrerons pas dans l’exercice vain de résumer les contenus de ces belles interventions, d’autant que leurs supports seront prochainement disponibles sur le site du CFTL (dans l’onglet « Archives » de l’espace JFTL). Toutefois, saluons la diversité de ces conférences, illustrée par la keynote inaugurale de Bernard Rulmont, psychologue clinicien, qui a parlé du stress et de comment l’apprivoiser dans un contexte agile.
Notons aussi l’émergence d’un sujet brûlant : la responsabilité environnementale du numérique, et les manières d’en tenir compte dans le métier du test.
Via un espace communautaire en ligne (Congreet) il était possible d’attribuer des notes aux conférences, et c’est celle de Nicolas Laigle et Antonio Ferreira « L’importance croissante des tests automatisés pour l’accessibilité numérique » qui a remporté le gros lot, félicitations à eux !
2. La Journée des Tutoriels
La JFTL est, selon la tradition, précédée d’une journée plus studieuse, la Journée des Tutoriels. Deux sessions de 3 heures, une le matin et l’autre l’après-midi, pour prendre le temps de se plonger dans un sujet.
Cette année, nous avons découvert avec plaisir deux solutions de la société Smartesting, Gravity et Yest, respectivement des outils de shift-right et shift-left testing. Le premier permet de générer des scénarios de tests automatisés à partir des usages réels constatés en environnement de production. Le deuxième est un outil de MBT (Model-Based Testing), qui s’intègre notamment avec Jira, et qui est pensé pour favoriser la clarté des spécifications et, ce faisant, la co-construction des tests avec les responsables produits.
La Journée des Tutoriels est un moment où l’on peut notablement monter en compétences sur des sujets proches de nos problématiques quotidiennes, tout en se préparant en douceur à l’effervescence du lendemain.
3. Un nombre invraisemblable de QA
1300 pros de la qualité dans un même lieu ! Ça fait rêver et c’est véritablement enthousiasmant. Il n’y a bien sûr pas le temps de parler à tout le monde, mais il y a de fortes chances que vous croisiez des personnes avec qui vous avez déjà échangé sur les réseaux (par exemple sur LinkedIn, dans le groupe Le métier du test).
C’est assez magique de découvrir en 3D les personnes que nous avons eu l’occasion de lire et d’entendre seulement à distance jusqu’alors ! La conversation se poursuit naturellement, avec la même spontanéité que si on s’était déjà rencontrés plusieurs fois auparavant.
Nous qui utilisons Squash TM au quotidien depuis des années (vous savez, ce super outil de gestion des tests !), c’était par exemple un plaisir de mettre des visages sur des noms de personnes que nous croisions régulièrement sur le forum de cet outil.
4. Des surprises à gogo dans les stands
Véritable « village du test », l’espace consacré aux stands invite à la discussion à bâtons rompus.
Quel plaisir à l’occasion de cette édition de voir autant de jeux au sein des stands ! Le jeu « 1001 tests » du stand Sogeti, le jeu « Agility maturity cards » d’Agilitest, le burger quiz du stand Ausy… La gamification et les serious games sont désormais des outils incontournables de notre métier, et ces indices le démontrent bien.
Cette JFTL était aussi l’occasion de découvrir le dernier livre du CFTL, consacré à l’automatisation des activités de test.
Malgré l’affluence, le lieu est si bien organisé qu’il est toujours possible de s’entendre, et de « vraies » conversations peuvent avoir lieu. Ce qui nous amène à la 5ème bonne raison d’aller à la JFTL !
5. Un lieu d’exception
Le Beffroi de Montrouge est un lieu d’accueil parfait ; malgré le nombre important de participants, il y a toujours suffisamment d’espace pour se sentir à l’aise, pas de sentiment de surnombre. Un vestiaire à l’entrée permet de déposer sa valise, ce qui est bien pratique lorsque l’on vient de l’autre bout de la France… ou du monde !
Légèrement à l’extérieur de Paris, ce lieu est parfaitement accessible grâce à un métro tout proche, et sa position un peu excentrée permet de trouver à proximité des hébergements à coût raisonnable, et d’avoir le plaisir de venir à pied.
Ces détails un peu anecdotiques ne viennent que renforcer le plaisir d’assister à un événement parfaitement rôdé, aussi utile qu’agréable.
Bref, pour toutes ces raisons, nous recommandons vivement d’assister à la JFTL. Et pour prolonger le plaisir, nous vous invitons à découvrir ses coulisses sur le blog de la Taverne du Testeur !
A bientôt !
Un échantillon de la « planète test ». De gauche à droite, d’Ouest en Est : Iman Benlekehal, Directrice Expert en Assurance Qualité au Canada, Benjamin Butel, Coach Testing à Rennes, Dimitri Doye, Expert technique Tosca à Lille, et Zoé Thivet, Ingénieur test applicatif à Nouméa (Photo prise par Yannick Cum).
La Nouvelle-Calédonie est peut-être loin de chez vous, mais nous sommes toute l’année accessible sur notre page LinkedIn 🙂