Faire du test à Nouméa, ça ressemble à quoi ?

Cet article est particulier car pour la première fois nous allons parler directement de nos expériences en tant que spécialistes du test à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Un article qui répondra à pas mal de questions que se posent les personnes qui nous suivent depuis la métropole, et qui vous permettra aussi peut-être de voyager un peu (sauf bien sûr si vous vivez vous-mêmes à Nouméa !)

Avant de commencer de lire cet article, jouons à un petit jeu.

Sur la carte affichée dans la vignette de cet article, sauriez-vous dire dans quelle zone colorée se trouve la Nouvelle-Calédonie ?

Si vous l’ignorez, rassurez-vous : certains d’entre nous ne le savaient pas non plus il y a quelques années. Dans le cas contraire, bravo, et maintenant entrons dans le vif du sujet !

Qu’est-ce qu’on teste en Nouvelle-Calédonie ?

On nous demande souvent ce qu’on peut bien tester en Nouvelle-Calédonie. Eh bien figurez-vous que les applicatifs à tester ne manquent pas, loin de là !

Une île déserte ? Pas du tout !

La Nouvelle-Calédonie a son propre gouvernement, son propre système de santé, son propre réseau bancaire, son propre service postal, des lois particulières… C’est une collectivité française, certes, mais qui dispose d’une large autonomie. Quelques exemples ?

  • Nous ne payons pas de factures de chauffage en euros auprès d’EDF, mais des factures de climatisation en francs pacifiques auprès d’EEC (Electricité et Eau de Calédonie). Un euro équivaut à environ 119 francs pacifiques.
  • Quand nous achetons un kilo de pommes-lianes ou de miel de niaouli, nous ne payons pas la TVA, mais la TGC (taxe générale à la consommation).
  • Quand on se fait mal en kitesurf, nos bobos sont pris en charge non pas par la Sécurité Sociale mais par la CAFAT.
  • Nos colis remplis de cadeaux souvenirs des Îles Loyauté, nous ne les envoyons pas par la Poste mais via l’OPT (Office des Postes et des Télécommunications).
  • La société Hightest n’a pas de numéro de SIRET. En revanche, elle a un RIDET (Répertoire d’Identification des Entreprises et des Etablissements) !

Autant dire que pour gérer toutes ces particularités, il existe un nombre incalculable d’applicatifs, développés sur place ou en offshore. Et quand on est métropolitain, c’est un plaisir de découvrir cet univers.

Une terre d’innovations

Autant dans la sphère publique que privée ou associative, les projets innovants se multiplient, tous domaines confondus, accompagnés par un réseau de plus en plus dense d’organismes locaux et de réseaux internationaux. L’année 2020 n’a pas seulement été celle du Covid-19, mais aussi celle de la labellisation French Tech Nouvelle-Calédonie, portée par plus d’une centaine d’organismes.

Chez Hightest, nous ne sommes pas en reste, et développons depuis début 2019 une plateforme de crowdtesting, Testeum. Développée (et testée !) 100% en local, elle a néanmoins une ambition internationale.

Et le reste du monde ?

Nos interlocuteurs métropolitains sont souvent surpris quand on leur dit que nous travaillons essentiellement pour des organismes calédoniens. Vous comprenez maintenant pourquoi !

Ceci étant dit, il est vrai que la situation géographique de la Nouvelle-Calédonie en fait un spot idéal pour mettre en œuvre une démarche follow-the-sun. Les fuseaux horaires métropolitain et calédonien permettent à eux seuls de couvrir une grande amplitude de plages horaires. C’est un axe que nous proposons mais que nous n’avons encore jamais mis en œuvre à grande échelle. Ce chantier, nous l’avons appelé « You Sleep / We Test ».

A quoi ressemble le quotidien en mission ?

Préparez-vous maintenant à l’immersion, car dans ces paragraphes nous allons entrer dans les détails (parfois triviaux) de notre quotidien !

Profil type de la journée de mission

Un détail anecdotique pour commencer : en Nouvelle-Calédonie, il n’est pas rare de commencer sa journée de bureau à 7h30 et de la finir à 16h30. 7h30, ça peut sembler un peu tôt quand on vient de métropole ! Mais globalement, tout le monde s’y fait : comme le soleil se lève très tôt, notre horloge biologique s’adapte sans problème.

La plupart du temps, nous nous déplaçons chez nos clients. Il arrive que nous travaillions via VPN, mais c’est relativement rare. Exception faite de la période de confinement, qui n’a duré qu’un mois en Nouvelle-Calédonie.

Nous nous déplaçons majoritairement en voiture, les transports en commun étant relativement peu développés à Nouméa si on compare avec les grandes villes de métropole. La plupart du temps, les trajets du matin et du soir ne dépassent pas 15 minutes.

Il est courant de partir en pause déjeuner dès 11h30. La durée de la pause méridienne est sensiblement la même qu’en métropole. Comme les plages ne sont jamais bien loin, il est possible d’aller nager. La plage de la Baie des Citrons (ci-dessous) et à 6 minutes de voiture du siège d’Hightest.

A côté des autres solutions traditionnelles, certaines personnes ont recours à une institution bien calédonienne : les services de gamelles ! Il s’agit de services de livraison de repas complets au bureau ou à domicile, sur abonnement ou à l’unité. Pratique et assez économique, avec des menus qui changent d’une semaine à l’autre.

Nature et durée des missions

Nous intervenons sur des missions de toutes les durées, de quelques jours à plusieurs années. Les missions se suivent et ne se ressemblent pas ! Test agile, automatisation des tests, test management, test de charge, accompagnement, conseil, chaque mission est une aventure à part entière et nécessite de s’adapter en permanence. Les domaines fonctionnels sont également nombreux et ne permettent pas d’être tous détaillés dans cet article.

Tout cela apporte du challenge, et nous pouvons compter les uns sur les autres pour obtenir de l’aide et des conseils. Notre Slack, ainsi que nos repas d’équipe hebdomadaires au restaurant, nous permettent de garder le fil de l’équipe et d’organiser l’entraide. Nous organisons également une fois par mois un temps d’échange collectif autour de nos problématiques professionnelles, ce qui nous permet également d’échanger des bonnes pratiques et le fruit de nos veilles respectives.

A quoi ressemble le quotidien chez Hightest ?

Quand nous ne sommes pas en mission, une grande palette de possibilités s’offre à nous. Lorsque nous faisons de la veille durant ces périodes, nous avons soin de partager nos découvertes avec les autres membres de l’équipe, voire au-delà en passant par le blog (celui que vous êtes en train de lire !).

Par ailleurs, comme nous sommes peu nombreux, nous assurons en bonne intelligence une panoplie d’activités telles que le recrutement, la communication et l’animation commerciale. Nous aimons partager notre passion pour la qualité logicielle et nous le faisons au travers d’événements comme les petits déjeuners du test logiciel (qui nous ont donné l’occasion par exemple d’expérimenter le Bingo des Recettes à la Noix).

Le projet Testeum nous mobilise également : une plateforme de test se doit d’être vigoureusement testée !

Chacun mène ces activités soit chez soi, en télétravail, soit au siège. Nous partageons nos locaux (et bien plus !) avec deux autres sociétés, Tealforge et Atlas Management, respectivement une entreprise de développement et un cabinet de conseil en management de projets numériques, en performance des organisations et de formation professionnelle. Pour la petite histoire, c’est Tealforge qui a développé notre plateforme Testeum !

Les interactions entre nos trois entreprises sont fréquentes et très riches, et nous permettent d’ouvrir nos horizons vers d’autres connaissances.

Une « photo de famille » à l’occasion d’une journée inter-équipes (l’un d’entre nous n’y figure pas !)

 

Qui trouve-t-on dans l’équipe ?

L’équipe Hightest est formée à ce jour de 7 personnes, qui ont entre 4 et 12 ans d’expérience. A nous tous, on a presque 60 ans de test logiciel, ce qui ne nous rajeunit pas.

Nous nous ressemblons dans le sens où nous avions tous en entrant chez Hightest un bac + 5 et au moins un an d’expérience dans le test logiciel, dont au moins un an en automatisation des tests. Nous nous ressemblons aussi car nous avons tous une certification ISTQB, de niveau Fondation ou supérieure.

Mais nous différons par nos parcours divers, qui font toute la richesse de nos interactions : des études en mécatronique, développement, journalisme ou encore documentation, nous avons évolué dans des milieux variés qui nous ont apporté à chacun un lot de connaissances fonctionnelles que nous partageons avec plaisir : télécommunications, monétique, e-commerce, e-learning, SEO…

Nous recrutons sur profil, et sommes toujours à l’écoute des candidatures. Si ce que vous venez de lire a éveillé en vous l’envie de nous rejoindre, n’hésitez pas à nous contacter !

Important : nous organiserons bientôt un webinar sur la thématique « Travailler dans l’IT en Nouvelle-Calédonie« . Si vous souhaitez que l’on vous tienne au courant de ce projet, merci de laisser votre adresse e-mail dans ce formulaire !

L’automatisation des tests en 22 émotions

« Maintenant, on va automatiser les tests. »

La première fois que vous avez entendu cette phrase, vous avez certainement pensé que ce serait une bonne idée et que cela permettrait de consolider durablement la qualité des applicatifs concernés. Dans la plupart des cas, vous aviez raison. Mais à ce moment-là, pensiez-vous déjà à toutes les émotions que vous ressentiriez au cours de ce périple ?

Réjouissantes, mordantes, bouillonnantes, subtiles ou dévastatrices, on en voit de toutes les couleurs. En l’espace d’un quart d’heure, on peut passer de l’impression d’être une andouille à celle d’être un génie. Et vice-versa. Ce n’est pas de tout repos, surtout au début !

Un petit point sur la gamme d’émotions associée à l’automatisation des tests, car contrairement à nos bien aimés tests auto, on n’est pas des robots !

Cet article aborde 4 types d’émotions :

  • Celles qu’on ressent immanquablement au début, quand on découvre l’automatisation
  • Celles qui nous accompagnent dans la routine
  • Celles que l’on ressent dans les moments où on dresse des bilans
  • Les sonnettes d’alarme qui accompagnent les crises !

Frémissements des débuts

Emerveillement

C’est une des premières émotions qu’on peut ressentir quand on démarre en automatisation des tests. C’est un peu la même qu’on a eue, des années et des années plus tôt, quand on a joué pour la première fois avec une voiture télécommandée.

Pas la peine de s’en cacher, c’est merveilleux de voir un navigateur s’ouvrir tout seul et exécuter sagement tout ce qu’on lui a demandé de faire !

Fierté

Jusqu’alors, ça vous ennuyait qu’on vous qualifie de « testeur manuel » ? Il y a de quoi ; les activités de test nécessitent certes des mains (quoi que…) mais c’est un poil réducteur de réduire un testeur à ce qui lui permet de cliquer sur sa souris. On devrait peut-être parler davantage de « test cérébral »…

Mais bref, dans certains contextes, acquérir la casquette de l’automatisation peut sembler prestigieux.

On ne va pas bouder son plaisir, il y a de quoi ressentir de la fierté, tant qu’on se prémunit contre les maladies des tests automatisés ! Et tant qu’on se souvient que l’automatisation n’est pas une fin en soi, ni une raison de snober les collègues qui préfèrent développer d’autres compétences de test.

Confusion

« Pourquoi ça ne marche pas ? »

« Et surtout, pourquoi là ça remarche ? »

Bienvenue dans le monde occulte de l’automatisation des tests. Pour le meilleur et pour le pire, ça vous arrivera régulièrement et vous n’y comprendrez rien.

Si votre confusion a raison de votre bonne humeur et menace de vous poursuivre en-dehors du travail, prenez le temps de vous attarder dans la section « Pulsations des méandres ».

Illumination

C’est vrai, on aurait pu dire « Inspiration ». Mais il y a des moments où, sans crier gare, la solution que l’on cherchait s’impose enfin à nous. Elle nous délivre en une seconde d’un problème d’automatisation qu’on se traînait depuis des jours. Et dans ces moments-là, c’est toute notre âme qui se sent illuminée.

C’est beau, non ?

Bourdonnements de la routine

Flow

Vous êtes tellement à votre ouvrage que tout ce qui vous entoure disparaît. C’est un état exceptionnellement agréable, qui vous semble constitué de 90 % de concentration profonde et de 10 % d’euphorie. Profitez-en, vous êtes au max de votre productivité !

Attention toutefois, ce qui peut vous manquer dans ces moments où vous faites corps avec votre tâche, c’est votre esprit critique vis-à-vis de cette tâche. Avez-vous vraiment besoin d’automatiser tous ces comportements dans les moindres détails ?

Amusement

Nouvelle fonctionnalité, nouveau challenge ! Parfois, il vous suffit de jeter un œil aux spécifications pour que vous sachiez tout de suite : « Là, on va bien se marrer ! »

Et le mieux, c’est que vous pensez cela sans la moindre ironie.

Appréhension

Au moment d’appuyer sur le bouton de lancement, vous craignez que vos tests se cassent la figure, que les faux positifs se multiplient et que votre beau projet d’automatisation soit discrédité. Respirez un coup, rien n’est fait, et quand bien même, il faut voir au-delà du faux-positif… On y reviendra dans un prochain article !

Ennui

Le mythe : les tests automatisés vont abolir l’ennui du quotidien des testeurs, en leur épargnant de longs et fastidieux tests de non-régression.

Le scoop : automatiser les tests peut également être ennuyeux !

Au quotidien, il est aussi pertinent qu’épanouissant de jongler entre différentes activités de test : revue des spécifications, conception des scénarios de test, gestion des bugs, organisation d’ateliers, sessions de test exploratoire, veille technologique… Pour une bonne santé mentale, testez équilibré !

Gratitude

Il arrive que vous ayez besoin de tel ou tel bout de code qui fasse telle ou telle chose. Et là, vous vous rendez compte qu’il existe déjà, vous l’avez développé il y a quelques mois et vous l’aviez complètement oublié.

Frustration

Plus vite, plus vite !!! Qu’il est frustrant de voir un test automatisé exécuter certaines tâches plus lentement qu’un humain.

Double peine : non seulement vous vous faites du mal à attendre qu’il se déroule, mais vous perdez aussi de votre précieux temps ! Certaines fois, il n’y a rien à faire pour que ça aille plus vite, alors profitons simplement de pouvoir tester d’autres choses en parallèle.

Jubilation

L’automatisation des tests permet de trouver des bugs marrants, que ce soit lors de l’exécution de ces tests ou lors de leur conception. Ne boudez pas ce plaisir, au contraire c’est important que tout le monde sache que l’automatisation permet aussi cela. Vous pouvez trouver un moyen de conserver la liste des bugs que vous avez trouvés grâce à l’automatisation des tests, par exemple une métadonnée associée aux tickets d’anomalies. Cette liste pourra être dégainée en temps voulu.

Enthousiasme

Quoi de plus enthousiasmant que d’apprendre de nouvelles techniques et de les appliquer avec succès ? Cela fait aussi partie du quotidien quand on automatise des tests. Les technologies étant en constante évolution, vous aurez toujours de nouveaux chemins à explorer.

Soulagement

Ces derniers temps, les tests autos vous ont malmenés. Vous avez dû gérer une liste longue comme le bras de scripts KO, qui n’était pas due à des bugs réels mais à une inadéquation entre les automates et le système à tester. Un orage de faux positifs, ça ne fait jamais plaisir, même quand « c’est normal » (changement dans l’interface, modification des règles de gestion…). Alors c’est un profond soulagement que vous ressentez le jour où vous relancez vos tests, et que tous se déroulent correctement.

Vibrations des bilans

Tristesse

Vous avez passé un temps fou à automatiser cette suite de tests, vous y avez mis tout votre cœur et ça marchait du tonnerre.

Mais la sentence est tombée : la fonctionnalité testée va disparaître. Vos merveilleux automates ne pourront plus « tourner ». Respirez par le ventre et soyez philosophe, ça fait partie des déconvenues possibles !

En revanche, par pitié, ne commentez pas vos vieux bouts de code désormais inutiles. Supprimez-les, ça fait partie du deuil ça conservera propre votre projet d’automatisation.

D’ailleurs, ils seront toujours quelque part… non non, pas dans votre coeur, mais dans votre logiciel de gestion de versions !

Satisfaction

Mmmmmh, qu’il est doux de profiter du ronronnement bien huilé des tests auto. Vous voyez la liste des cas de test qui s’exécute et vous pensez « C’est moi qui ai fait ça. » Profitez de ces instants, vous savez qu’il y en aura d’autres moins agréables !

Sérénité

C’est une émotion à la fois discrète et très précieuse. Si, en lançant vos tests automatisés, vous ressentez de la sérénité, c’est que vous avez pris confiance en vos scripts, et que vous savez qu’ils vont vous apporter ce que vous attendez d’eux. Félicitations.

Sentiment de maîtrise

Ça y est, vous connaissez la chanson, vous l’avez jouée tant et tant de fois. Vous pourriez développer vos tests sans regarder l’écran (non, quand même pas). Vous savez assez précisément combien de temps vous prendra une tâche avant de la commencer. Vous vous sentez à l’aise, vous avez une bonne productivité, profitez-en !

Cependant, pas question de laisser ce sentiment vous empêcher d’explorer de nouvelles pratiques où vous serez moins à votre aise.

Joie

En prenant un peu de recul, vous constatez que l’automatisation a bel et bien accéléré la cadence de vos tests, que vous êtes maintenant en mesure de tester plus en profondeur, plus intelligemment, et de fournir toujours plus de retours intéressants sur la qualité. Mission accomplie.

Mettez tout en œuvre pour que cette joie n’ait pas de fin !

Pulsations des méandres

Désespoir

Quand ça marche pas, ça marche pas.

En vous lançant dans l’automatisation des tests, vous traverserez certainement de grands moments de solitude. Il faut s’y préparer ! Voici quelques situations que vous rencontrerez certainement :

  • Vous voulez interagir avec un certain élément d’une page web, mais vous ne trouvez aucun moyen de le faire !
  • Un script de test fonctionnel fonctionne une fois sur deux. Ou sur trois.
  • Les outils et/ou les dépendances que vous utilisez ne s’entendent pas, à cause d’un problème de compatibilité, ou autre couac que vous ne pensez pas être en mesure de résoudre.
  • Ça marche dans le tuto, ça devrait marcher chez vous aussi !!!

Parfois (et de plus en plus souvent avec le temps), vous arriverez à vous en dépatouiller. Mais d’autres fois, ce ne sera pas le cas. Des remèdes ?

  • L’entraide. Si dans votre organisation vous êtes en solo sur les tests automatisés, vous pourrez tout de même compter sur la communauté des testeurs (comment, vous n’êtes pas encore membre du groupe LinkedIn Le métier du test ?) et sur des sites tels que StackOverflow. N’hésitez pas à créer un compte et à poser vos questions, un jour ce sera à votre tour de « sauver la vie » de quelqu’un !
  • La communication. Si ça ne marche pas, parlez-en, même si personne n’est en mesure de vous aider. Si une tâche d’automatisation vous demande trop de temps en recherche, c’est peut-être qu’il vaut mieux ne pas l’automatiser tout de suite, que quelqu’un d’autre s’en charge. Ça ne sert à rien de se flageller dans son coin, vous allez juste vous faire du mal.

Honte

Wow, autant de tests en échec ? Le rouge vous monte aux joues. Des faux positifs, ça doit être une montagne de faux positifs

Vraiment, vous avez honte avant de savoir ce qui s’est vraiment passé ? Si ça se trouve, il s’agit d’une vraie anomalie ! Au fond c’est pour détecter des anomalies que vous avez automatisé ces tests, vous vous souvenez ?

Sentiment d’absurdité

Votre mission est d’automatiser des tests pour gagner du temps, pour faire plus de test cérébral. Mais depuis quelques temps, votre métier consiste davantage à maintenir de vieilles breloques supposément automatisées, qu’à fournir des informations à forte valeur ajouté sur la qualité de ce que vous testez. Ça ne tourne pas rond, tout ça…

Réagissez, ce sentiment d’absurdité vous informe que quelque chose doit changer !

Sentiment d’injustice

Vous venez d’atteindre le niveau le plus décadent de l’anthropomorphisme. Au fond de vous, vous savez bien que les tests auto n’ont pas de conscience, et qu’ils ne se mettent pas en échec pour vous faire souffrir.

Comme vu précédemment, pas la peine de vous laisser sombrer dans de telles considérations, prenez une pause, visiblement vous en avez besoin.

Conclusion

Le but de cet article est double :

  • Que nous prenions conscience de la place que les émotions occupent dans nos activités d’automatisation des tests, et
  • Que nous voyions mieux la valeur qu’elles peuvent nous apporter. En prenant un peu de recul, nous pouvons voir ces émotions comme des indicateurs. Si vous souhaitez donner le meilleur à un projet, vous gagnez à cultiver les émotions qui vous font réussir. Vous gagnez aussi à écouter certaines émotions qui vous font souffrir, si elles vous donnent des informations sur ce qui devrait être changé. Quant aux autres… même si c’est plus facile à dire qu’à faire… nous espérons que vous apprendrez à lâcher prise et les laisser partir.

Bon courage à toute la communauté des QA qui automatisent sans relâche et vivent ce faisant autant d’émotions diverses ! Il y a bien des cœurs qui battent derrière ces austères scripts.